Le pouvoir des fleurs
Barbara sort de la salle de bain et sautille jusqu’à sa chambre. Elle fait glisser la porte de son dressing et pose la main sur les cintres de sa penderie. Quelle robe va-t-elle bien pouvoir choisir ? Elle élimine déjà toutes celles qu’elle a déjà portées lors de ses précédentes rencontres avec Mathias.
Ils se voient depuis un mois, chaque mardi. La première fois, c’était pour visiter le centre Pompidou. C’est leur amour de l’art qui les a rapprochés. Membres du même groupe d’amateurs sur Facebook, ils ont fini par échanger en messagerie privée, puis ont planifié une rencontre. Une rencontre purement amicale. Cinq heures de déambulation, côte à côte. Ils étaient d’accords sur presque tout, aimaient les mêmes œuvres, et s’entendaient à merveille pour critiquer les toiles de Klein. Suivirent le musée Rodin et le Grand Palais. Leur complicité avait grandi. Ils s’appelaient maintenant tous les jours, échangeaient une multitude de textos banals. Barbara, qui s’était jurée de ne plus tomber amoureuse depuis sa dernière rupture, sentait son cœur battre à chaque fois qu’elle retrouvait Mathias. Si, au début, elle n’était pas sûre de la réciprocité de ce sentiment naissant, leur dernier « au revoir » avait chassé tous ses doutes. Alors qu’ils s’enlaçaient chaleureusement pour échanger quatre chastes bises, le visage de Mathias avait dévié, et leurs lèvres s’étaient rejointes. Barbara avait accueilli ce baiser avec fougue. Ils s’étaient cependant séparés, rentrant chacun à leur domicile. Mais leurs échanges étaient devenus de plus en plus enflammés. Ils se désiraient ardemment.
Pour leur rencontre du jour, ils ont choisi Orsay. Mais plus que les toiles de Bonnard et Gauguin, c’était la fin de journée qui attisait le désir de Barbara. Elle entend bien ne pas quitter Mathias avant de lui avoir fait l’amour… Et c’est dans ce but précis qu’elle choisit sa robe. Parmi ses toilettes les plus sexy, elle en a finalement retenues deux. Face à sa psyché, elle porte la première devant son corps encore nu. Les motifs de cette robe blanche au large décolleté l’inspirent. Des fleurs de pavot, d’un rouge profond. Barbara entend devenir aussi addictive que la substance que l’on tire de cette plante. Elle s’imagine déjà sous l’horloge de l’ancienne gare. Après un baiser langoureux, elle se détache de Mathias et l’entraîne dans les rues avoisinantes. Elle laisse le vent jouer avec sa robe légère, dévoilant la lisière de ses bas, ses cuisses zébrées par les jarretelles tendues. Au coin d’un pâté de maison, elle se colle de nouveau à lui, et lance ses mains à la découverte de son corps. Ce qu’elle en a déjà vu l’excite au plus haut point. Des épaules solides, une poitrine bien dessinée mais pas trop musclée, des bras fins mais puissants et un ventre plat malgré sa quarantaine largement dépassée. Les yeux rivés à son reflet, Barbara imagine la réponse de Mathias à ses avances. Elle remonte sa main libre sur sa robe et se saisit d’un sein à travers le tissu. Elle est persuadée que sa poitrine fascine cet homme. Elle a vu ses regards plongeants maladroitement rattrapés. La lueur qu’elle a lue dans ses magnifiques yeux bleus l’a poussée à se morde les lèvres. Alors oui, bien sûr, dès qu’il en aura l’occasion, Mathias viendra flatter cette poitrine généreuse si peu dissimulée. Barbara replonge dans son rêve. Elle le laisse jouer quelques instants avec sa chair encore molle. Elle lui permet même de venir pincer son téton. Puis elle se détache à nouveau de lui et reprend sa promenade. Une promenade qui les conduit tout droit vers l’hôtel dans lequel Barbara a réservé une chambre. Lorsqu’elle en pousse la porte, elle conçoit la surprise de son ami devant une telle audace. Elle voit déjà un sourire se dessiner sur son visage. Dès qu’ils sont dans l’ascenseur, Barbara se plaque au corps de celui dont elle va faire son amant. Elle lui bloque les bras dans le dos d’une main ferme, pendant que l’autre descend sur son ventre, glisse vers la ceinture de son pantalon, franchit l’élastique de son sous-vêtement et s’empare de son sexe qu’elle n’envisage pas autre que long et robuste. Elle le caresse sensuellement jusqu’à ce que les portes de la cabine s’ouvrent sur leur étage. Alors, elle s’élance vers leur chambre, abandonnant Mathias et son érection. Elle ouvre la porte et entre sans l’attendre, même si elle devine qu’il se précipite à sa suite. Dès qu’il a franchi le seuil, elle referme la porte et le pousse contre le mur. Elle s’accroupit lentement, parcourant son corps de baisers et libère enfin son membre. Elle pose sa main dessus, le décalotte dans une suave masturbation puis enroule ses lèvres autour du gland. Elle entame un lent mouvement de va-et-vient jusqu’à entendre les premiers râles de Mathias. Alors elle se relève d’un coup et recule pour s’allonger sur le lit en écartant les cuisses impudiquement. Elle sait qu’aucun homme ne résisterait à cet appel. Mathias, le sexe luisant de salive, s’avance lentement vers elle. Il se saisit de ses jambes et la tire à lui. Pointant à l’orée de son vagin, il glisse entre ses lèvres jusqu’à venir effleurer son clitoris. Barbara se redresse d’un coup et se retourne. Elle avance à quatre pattes sur le lit. Mathias saute à genoux derrière elle, plaque son ventre contre sa croupe. Barbara roule du cul. Lorsqu’elle sent le gland de son amant pointer entre ses lèvres, elle se lance en arrière et se fait pénétrer d’un coup. Elle laisse à Mathias le loisir de faire quelques va-et-vient et se dérobe à nouveau. Elle jouit du soupir que pousse son amant. Il est accro, et il veut sa dose. Alors Barbara lui tend son cul en écartant elle-même ses fesses. Son petit trou palpite à l’idée de se faire prendre. Mathias avance vers cet orifice suppliant. Il a les yeux qui brillent. Il poste son gland contre la peau plissée et pousse lentement. Les deux amants gémissent de plaisir…
Barbara sent son sexe s’ouvrir et suinter d’envie. Cette robe ornée de fleurs de pavot lui a inspiré des pensées diablement excitantes. Elle la lance sur son lit et porte sa seconde tenue devant son corps tendu par le désir.
Barbara sort de la salle de bain et sautille jusqu’à sa chambre. Elle fait glisser la porte de son dressing et pose la main sur les cintres de sa penderie. Quelle robe va-t-elle bien pouvoir choisir ? Elle élimine déjà toutes celles qu’elle a déjà portées lors de ses précédentes rencontres avec Mathias.
Ils se voient depuis un mois, chaque mardi. La première fois, c’était pour visiter le centre Pompidou. C’est leur amour de l’art qui les a rapprochés. Membres du même groupe d’amateurs sur Facebook, ils ont fini par échanger en messagerie privée, puis ont planifié une rencontre. Une rencontre purement amicale. Cinq heures de déambulation, côte à côte. Ils étaient d’accords sur presque tout, aimaient les mêmes œuvres, et s’entendaient à merveille pour critiquer les toiles de Klein. Suivirent le musée Rodin et le Grand Palais. Leur complicité avait grandi. Ils s’appelaient maintenant tous les jours, échangeaient une multitude de textos banals. Barbara, qui s’était jurée de ne plus tomber amoureuse depuis sa dernière rupture, sentait son cœur battre à chaque fois qu’elle retrouvait Mathias. Si, au début, elle n’était pas sûre de la réciprocité de ce sentiment naissant, leur dernier « au revoir » avait chassé tous ses doutes. Alors qu’ils s’enlaçaient chaleureusement pour échanger quatre chastes bises, le visage de Mathias avait dévié, et leurs lèvres s’étaient rejointes. Barbara avait accueilli ce baiser avec fougue. Ils s’étaient cependant séparés, rentrant chacun à leur domicile. Mais leurs échanges étaient devenus de plus en plus enflammés. Ils se désiraient ardemment.
Pour leur rencontre du jour, ils ont choisi Orsay. Mais plus que les toiles de Bonnard et Gauguin, c’était la fin de journée qui attisait le désir de Barbara. Elle entend bien ne pas quitter Mathias avant de lui avoir fait l’amour… Et c’est dans ce but précis qu’elle choisit sa robe. Parmi ses toilettes les plus sexy, elle en a finalement retenues deux. Face à sa psyché, elle porte la première devant son corps encore nu. Les motifs de cette robe blanche au large décolleté l’inspirent. Des fleurs de pavot, d’un rouge profond. Barbara entend devenir aussi addictive que la substance que l’on tire de cette plante. Elle s’imagine déjà sous l’horloge de l’ancienne gare. Après un baiser langoureux, elle se détache de Mathias et l’entraîne dans les rues avoisinantes. Elle laisse le vent jouer avec sa robe légère, dévoilant la lisière de ses bas, ses cuisses zébrées par les jarretelles tendues. Au coin d’un pâté de maison, elle se colle de nouveau à lui, et lance ses mains à la découverte de son corps. Ce qu’elle en a déjà vu l’excite au plus haut point. Des épaules solides, une poitrine bien dessinée mais pas trop musclée, des bras fins mais puissants et un ventre plat malgré sa quarantaine largement dépassée. Les yeux rivés à son reflet, Barbara imagine la réponse de Mathias à ses avances. Elle remonte sa main libre sur sa robe et se saisit d’un sein à travers le tissu. Elle est persuadée que sa poitrine fascine cet homme. Elle a vu ses regards plongeants maladroitement rattrapés. La lueur qu’elle a lue dans ses magnifiques yeux bleus l’a poussée à se morde les lèvres. Alors oui, bien sûr, dès qu’il en aura l’occasion, Mathias viendra flatter cette poitrine généreuse si peu dissimulée. Barbara replonge dans son rêve. Elle le laisse jouer quelques instants avec sa chair encore molle. Elle lui permet même de venir pincer son téton. Puis elle se détache à nouveau de lui et reprend sa promenade. Une promenade qui les conduit tout droit vers l’hôtel dans lequel Barbara a réservé une chambre. Lorsqu’elle en pousse la porte, elle conçoit la surprise de son ami devant une telle audace. Elle voit déjà un sourire se dessiner sur son visage. Dès qu’ils sont dans l’ascenseur, Barbara se plaque au corps de celui dont elle va faire son amant. Elle lui bloque les bras dans le dos d’une main ferme, pendant que l’autre descend sur son ventre, glisse vers la ceinture de son pantalon, franchit l’élastique de son sous-vêtement et s’empare de son sexe qu’elle n’envisage pas autre que long et robuste. Elle le caresse sensuellement jusqu’à ce que les portes de la cabine s’ouvrent sur leur étage. Alors, elle s’élance vers leur chambre, abandonnant Mathias et son érection. Elle ouvre la porte et entre sans l’attendre, même si elle devine qu’il se précipite à sa suite. Dès qu’il a franchi le seuil, elle referme la porte et le pousse contre le mur. Elle s’accroupit lentement, parcourant son corps de baisers et libère enfin son membre. Elle pose sa main dessus, le décalotte dans une suave masturbation puis enroule ses lèvres autour du gland. Elle entame un lent mouvement de va-et-vient jusqu’à entendre les premiers râles de Mathias. Alors elle se relève d’un coup et recule pour s’allonger sur le lit en écartant les cuisses impudiquement. Elle sait qu’aucun homme ne résisterait à cet appel. Mathias, le sexe luisant de salive, s’avance lentement vers elle. Il se saisit de ses jambes et la tire à lui. Pointant à l’orée de son vagin, il glisse entre ses lèvres jusqu’à venir effleurer son clitoris. Barbara se redresse d’un coup et se retourne. Elle avance à quatre pattes sur le lit. Mathias saute à genoux derrière elle, plaque son ventre contre sa croupe. Barbara roule du cul. Lorsqu’elle sent le gland de son amant pointer entre ses lèvres, elle se lance en arrière et se fait pénétrer d’un coup. Elle laisse à Mathias le loisir de faire quelques va-et-vient et se dérobe à nouveau. Elle jouit du soupir que pousse son amant. Il est accro, et il veut sa dose. Alors Barbara lui tend son cul en écartant elle-même ses fesses. Son petit trou palpite à l’idée de se faire prendre. Mathias avance vers cet orifice suppliant. Il a les yeux qui brillent. Il poste son gland contre la peau plissée et pousse lentement. Les deux amants gémissent de plaisir…
Barbara sent son sexe s’ouvrir et suinter d’envie. Cette robe ornée de fleurs de pavot lui a inspiré des pensées diablement excitantes. Elle la lance sur son lit et porte sa seconde tenue devant son corps tendu par le désir.